Comportement Étrange

Cela faisait maintenant une semaine qu'Edward Cullen n'avait pas remit les pieds au lycée. Le lendemain de notre première entrevue, je voulais avoir des explications de sa part, son comportement avait été injuste envers moi et infondé. Je ne le connaissais pas et par dessus tous je ne lui avait rien fait. Donc il n'avait eu vraiment aucune raison de ce comporté ainsi avec moi. Il avait tout à fait le droit de ne pas m'apprécier mais il n'avait pas le droit de me méprisé ainsi et de le montrer aussi ouvertement. Et encore si il avait une raison de me détester, mais il n'en avait aucune. Donc le lendemain je surveillais son arrivé sur le parking, mais ce ne fut pas sa Volvo rutilante que j'aperçus. Je vis arrivé une décapotable rouge que conduisait Rosalie Hale et une jeep ou était assis, Alice, Jasper et Emmett. A ce moment la je me suis dis qu'il viendrait peut être plus tard. Mais une fois l'heur du déjeuner arriver je ne le vis pas à la cafétéria. Ces frères et soeurs étaient tous présent à leur table mais lui n'étais pas la. La boule qui était présente dans mon estomac disparu peu à peu et je dégusta mon repas tranquillement en prenant part aux conversations de la table ou j'étais assise avec mes nouveaux amis. Mais la boule de mon estomac réapparut aussi tôt quand la sonnerie retentit nous avertissent qu'il était l'heur d'aller en cour. Et j'avais Biologie. Je me dirigeais vers la salle de cours toujours avec l'estomac noué puis en franchissant la porte je vis qu'il n'était pas la. Mon stress s'apaisa quelque peu. Je gagnais ma place doucement et une fois assise derrière la paillasse mon regard ce posa sur la porte d'entrée. Je surveillais le moment il entrerait. Mais les minutes passèrent il ne vint pas. Je me disais qu'il était peut être malade ou autre. Mais les jours qui suivirent furent les mêmes. Edward Cullen ne revint pas en cours.

Une semaine s'était maintenant écoulé. Et Edward n'était toujours pas revenue je me disais qu'il avait du partir dans un autre lycée ou autre, en n'essayant de me convaincre que ce n'était pas part ma faute qu'il était partit. Je ne voulais pas admettre que c'était ma petite personne qui l'avait fais partir. Et au fil des jours j'avais réussis à me convaincre. Lundi. La matinée avait passé doucement, il se mit à neigé dehors ce qui fit apparaître une grimace sur mon visage. Je n'aimais pas tellement la neige et déjà que je n'étais pas très adroite quand le temps était sec. De plus, je croyais que les flocons était de belle étoile blanche et non ces espèces d'extrémités de cotons-tiges. C'était l'heur du déjeuné. Mike nous attendais, Jessica et moi, à l'entrée de la cafétéria. Nous primes place dans la file pour le self et pendant que Mike et Jessica discutait je jetais un coup d'oeil à leur table comme à mon habitude. Et je restais sous le choc, ils étaient cinq. Edward était parmi ces frères et soeurs. Je le fixais bêtement et mon estomac ce noua. Jessica du me ramener à la raison en me donnant un coup de coude pour que j'avance dans la file. Je ne prit qu'une bouteille de limonade. Mon estomac était bien trop noué pour avaler quoi que ce sois. Puis tout les trois nous nous dirigeâmes à notre table habituel ou était déjà présent, Eric, Angela et d'autres personnes auquel j'avais du mal à retenir leurs prénoms.
Je m'assis près d'Angela et Jessica ce positionna à ma droite. Mon regard resta fixé sur leur table. Je les observais particulièrement. Emmett, Jasper et Edward riait. Des restes de neige fondu en quantité assez importante était présent dans leur cheveux. Rosalie et Alice s'était écarté d'eux quand Emmett avait secoué la tête en leur direction pour faire retombé la neige présent sur sa tête. Deux fois Mike s'enquit de ma santé avec sollicitude démesurée car je ne mangeais rien. Et deux fois je lui garantis que ce n'étais rien même si j'envisageai de jouer les malades et de me réfugier à l'infirmerie durant la prochaine heure. N'importe quoi ! Je n'aurais pas du me sentir obliger de fuir. J'adressais un nouveau coup d'oeil aux Cullen. Si Edward me toisait avec hostilité, je sécherais la biologie. Ils riaient toujours, apparemment il se réjouissait de ce premier jour d'hivers, comme tous le monde. Sauf qu'ils me donnèrent l'impression d'une scène de film. Et puis il y avait autres choses derrière ces rires et cette espièglerie. Une espèce de différence sur la quel je n'arrivais pas à mettre le doigt. J'étudiais Edward plus minutieusement que ses frères et soeurs. Sa peau était moins pâle, trouvais-je, peut être rosie par l'excitation, et ses cernes s'étaient beaucoup estompés. Mais ce n'était pas ça non plus. Je me perdis dans des supputations, m'écrimant à identifier ce qui avait changé. Quand Jessica me fit sortir de mes réflexions en me demandant ce que je fixais. A cet instant précis, les yeux d'Edward rencontrèrent les miens. Aussitôt, je baissais la tête et m'abritai derrière la tenture de mes cheveux. J'eus cependant la conviction qu'au moment ou nos yeux c'étaient rencontrés, il n'avait pas semblé inamical ni dur, contrairement à notre dernière rencontre. Il m'étais apparu curieux et bizarrement insatisfait.

Depuis le moment où nous nous étions tous rejoint devant la voiture jusqu'à ce que nous arrivions à la cafétéria, Alice n'avait cessée de me scruter, m'observer, me lire. Elle avait surveillé chacune de mes expressions, chacun de mes gestes et actions pour voir si je n'allais pas "commettre une grave erreur" ou "avoir des pensées dérangeantes", pour reprendre ses dires, à nouveau.

Cela m'agaça au plus au point!

Je me mis à avoir de la sympathie pour Jasper... Nous ne cessions d'avoir un oeil sur lui en ce moment et maintenant j'étais devenu le nouveau "jouet" d'Alice. De plus, lui et Emmett avaient été particulièrement irritant ce matin. A croire que même eux avaient été atteint par la neige. Ils avaient essayé toute la matinée de me toucher à coup de boule de neige mais ne réussir qu'à énerver d'avantage Rosalie...

Aujourd'hui mes nerfs étaient tendus à l'extrême – comme les corde d'un piano, assez tendues pour pouvoir chanter sous la plus légère pression. Tous mes sens étaient en alerte maximale ; je scannais chaque son, chaque soupir, chaque mouvement du vent sur ma peau, chaque pensée. Surtout les pensées. Il n'y avait qu'un seul sens que je verrouillais, que je me refusais d'utiliser. L'odorat, évidemment. Je ne respirais pas.

Je remarqua alors que chaque pensées, comme au premier jour de celle que je... "redoutais", étaient tournées vers elle. Pas sur les Cullen. Mais, cela ne m'embêtais plus... Cela me fascinait à présent.

Avait elle parlé de moi? Elle avait vut mon air de tueur et de plus elle m'avait surpris en conversation avec la secrétaire pour changer mon cours de Biologie en cours de Physique. Pas une seule pensées n'étaient tournées vers nous... Elle n'avait donc pas mentionné cet épisode?...

- Du nouveau ? Demanda Jasper
- Non. On dirait...qu'elle n'en a parlé à personne.

En apprenant cette nouvelle, ils levèrent tous un sourcil.

- Peut-être que tu n'es pas aussi effrayant que tu le crois, Dit Emmett en rigolant. Je suis prêt à parier que je lui aurais fait bien plus peur que ça.

Je roulais mes yeux dans sa direction.

- Je me demande pourquoi... ?
- Tu n'es pas le seul à te le demander. Je n'en sais rien.
- Elle arrive. Murmura Alice -Je sentis mon corps se raidir- Essayez d'avoir l'air humain.
- Tu as bien dis « humain » ? Demanda Emmett.

A ce moment là, Emmett sortit une boule de neige de nul part. Evidemment que dans sa main elle ne pouvait pas être fondue. Il regardait Jasper mais moi comme Alice savions très bien qu'il la visait elle. Lorsqu'il lança brutalement le glaçon dans sa direction, elle l'évita facilement, d'un instinctif et léger mouvement de la main. La glace ricocha et traversa la cafétéria a toute vitesse – trop vite pour être vue des humains – et s'écrasa avec un craquement contre le mur de briques. Les briques craquèrent également.

- Super, très humain Emmett, Remarqua Rosalie sur un ton de reproche. Pourquoi tu ne donne pas un coup de poing dans le mur, pendant que tu y es ?
- Ca serait plus impressionnant si c'était toi que le faisait, bébé.

Malgrè mon essai de me fondre dans leur décor, je ne pouvais m'empêcher d'écouter ce qu'il se passait du côté de la file d'attente.J e ne pouvais pas m'empêcher de lancer un regard dans sa direction. Elle fixait le sol, et le sang fuyait progressivement son visage. Je détournai rapidement le regard et rencontrai celui d'Emmett, qui riait devant le sourire tordu que j'abordai à présent.
Alice me donna un coup de coude.

*Elle va regarder par ici. Essaie d'avoir l'air humain.*

Mes dents se serrèrent derrière ma grimace.

- Détend-toi, Edward, Dit Emmett. Honnêtement. Ok, tu tues un humain. Et Alors ? C'est pas la fin du monde.
- Si tu savais, Murmurai-je.
- Tu devrais apprendre à relativiser. Dit-il en riant. Comme je l'ai fais. L'éternité donne toujours le temps de purger notre peine.

A ce moment précis, Alice sortit une poignée de glace qu'elle cachait dans sa paume et la jeta au visage d'Emmett. Celui-ci cligna des yeux, surprit, puis sourit.

- Tu l'auras voulu. Dit-il.

Et là, il se pencha sur la table et ébroua ses cheveux incrustés de glace dans notre direction. La neige, fondant dans la salle surchauffée, vola de ses cheveux et nous éclaboussa.

- Eh ! Se plaignit Rosalie, alors qu'elle et Alice reculaient face au déluge.

Alice éclata de rire, et nous lui fîmes tous échos. Je pus clairement voir dans sa tête comment elle avait orchestré ce moment parfait, et que la fille – je devrais arrêter de penser à elle de cette façon, elle n'est pas la seule fille sur terre – et donc que Bella nous regarderait rire et jouer, aussi humain et heureux, une scène d'un idéal aussi irréel qu'un tableau de Norman Rockwell.
Alice continua de rire et leva son plateau comme un bouclier. La fille... Bella devait être encore en train de nous regarder.

*... Encore en train de fixer les Cullen.* Pensa quelqu'un qui attira mon attention.

Je tournai automatiquement les yeux vers celui ou celle qui m'avait involontairement appelée, réalisant alors que mon regard trouvait sa destination que je connaissais cette voix – je l'avais tellement écoutée aujourd'hui.

Mais mes yeux glissèrent sur Jessica, et se focalisèrent sur le regard pénétrant de la jeune fille. Elle baissa les yeux rapidement, se cachant encore une fois derrière ses épais cheveux bruns.

A quoi pensait-elle ? La frustration semblait devenir un peu plus aigue à chaque fois. J'essayai – sans vraiment savoir ce que je faisais, comme je n'avais jamais fais ça auparavant - de sonder avec mon esprit le silence qui l'entourait. Je pouvais utiliser ouïe ultra fine sur naturellement, sans avoir à me concentrer ; je n'avais jamais eu de problème avec ça. Mais à présent je me concentrai, essayant de traverser je ne sais quel bouclier qui l'entourait.

Rien que du silence.

Après avoir croisé le regard d'Edward j'avais vite détourner les yeux et j'avais caché mon visage derrière mes cheveux. Je restais un moment comme cela, je fixais ma bouteille de limonade en me rappelant le regard qu'il avait eu pour moi. Il n'avait pas eu un regard méprisant ni furieux, peut être avait il changé d'avis sur moi ? Et maintenant qu'il n'était pas loin de moi j'avais beaucoup moins envie de lui demandé pourquoi il avait été aussi méprisant avec moi.

-Edward Cullen te mate, me chuchota Jessica en riant. Jessica que j'avais d'ailleurs oubliée et toute les personnes présente à la table ou j'étais assise aussi.

-Il n'a pas l'air furieux, hein ? Ne pus-je m'empêcher de demander.

-Non, il devrait ? Elle était plutôt dérouté par ma question.

-Je crois qu'il ne m'apprécie pas beaucoup. Avouai-je finalement.

Je posais doucement ma tête sur mon bras, j'avais l'impression que mon estomac ce nouait encore plus.

-Les Cullen n'aiment personne...Enfin, disons qu'ils ne s'intéressent pas assez aux autres pour les aimer. En tout cas, il continue à t'admirer.

-Arrête de le regarder. Sifflai-je.

Elle gloussa. Je relevais la tête pour vérifier si elle obéissait, je ne voulais pas me faire d'avantage remarqué par lui. Mike ce mêla à notre conversation, il projetait une bataille de boule de neige sur le parking à la fin de la journée et il nous invita à y participer. Bien sur Jessica qui était presque en adoration devant lui accepta sans hésiter, quand à moi je feignis d'avoir des devoirs en retard pour échapper à cela. Puis laissant Jessica et Mike faire leur petits plans, je réfléchissais. Si les Cullen étaient souvent aussi seul, enfin qu'entre eux, c'était parce qu'ils ne voulaient pas ce mélangé aux autres. Les paroles de Jessica me revinrent en tête "Les Cullen n'aiment personne...Ils ne s'intéressent pas assez aux autres pour les aimer". Jessica avait du en faire les frais car elle avait dit cela avec beaucoup d'amertume dans la voix. Elle avait du sûrement faire des avances à Edward qui avait du les décliner. Cette pensée me fit sourire. Mais maintenant je comprenais pourquoi ils n'étaient qu'entre eux car autant de beauté ne pouvait qu'ouvrir les portes à ces gens la. Ils ne pouvaient être qu'aimer et non détester.
Jusqu'à la fin du repas je pris grand soin d'éviter de me tourner vers sa table. Et après avoir mûrement réfléchis, je décidais de relever le défis que je m'étais lancé : comme il avait semblé dénué de colère, j'irais en Biologie. Et la perspective de m'asseoir une nouvelle fois à côté de lui déclencha des petits soubresauts dans mon ventre. La sonnerie retentit dans le réfectoire et nous rappela qu'il était l'heur d'aller en cours. Je sortis de mes pensées. Je ne tenais pas vraiment à aller en cours avec Mike, il constituait une cible appréciée des chasseurs. Mais arrivé à la porte, tous ceux qui m'entouraient grognèrent. Il pleuvait, et la pluie emportait toute la neige sur son passage. Un petit sourire apparu sur mon visage j'étais ravis. Je n'aurais pas à me dépêcher de rentré chez moi pour éviter la bataille ou alors je n'aurais pas à me cacher dans le gymnase jusqu'à ce qu'ils aient terminés. Je m'étais ma capuche et nous nous dirigeâmes vers le bâtiment 4, Mike n'arrêta pas de ce plaindre durant tout le trajet. Une fois arrivé à l'entrée de la classe je retirais mon blouson que j'accrochais au porte manteau à l'entrée comme tous les élèves. Et je constatais avec joie que le tabouret à côté du mien était encore vide. M. Banner déambulait dans la pièce , déposant un microscope et une boîte de lamelles sur chaque paillasse. Je m'installais à ma place et ne prêtât pas vraiment attention aux ustensiles. Je sortis mon cacher et griffonna dessus en attente du début du cour. J'essayais de ne pas pensée à lui et au moment ou il viendra s'asseoir près de moi. Le cour n'avais pas encore commencé et les bavardages allaient bon train.

J'entendis clairement la voix de la fille qui avait demandé si j'étais furieux. Elle avait donc remarqué l'expression d'horreur que j'avais eu en la voyant entrer. En même temps, il fallait être aveugle pour ne pas l'avoir vu...
Sa question perturba Jessica, et je vis mon propre visage par ses yeux tandis qu'elle essayait d'analyser mon expression, mais je ne rencontrai pas son regard. J'étais toujours aussi concentré sur la fille, essayant d'entendre quelque chose. Et ma focalisation n'arrangeait rien.

- Non. Lui dit Jess, et je savais qu'elle espérait pouvoir dire oui – à sa manière de fixer mon regard – même si elle n'y laissait rien paraître. Il devrait ?
-Je crois qu'il ne m'apprécie pas beaucoup, Répondit la fille dans un murmure.- Les Cullen n'aiment personne. La rassura Jess. Enfin, disons qu'ils ne s'intéressent pas assez aux autres pour les aimer. *Ils n'ont jamais été habitués à ça* Ajouta-t-elle dans sa tête, et sa pensée avait des accents plaintifs. En tout cas, il continue à t'admirer.
- Arrête de le regarder. Dit la jeune fille nerveusement, levant sa tête de son bras pour vérifier que son amie obéissait bien à son ordre.

****

Jusqu'à la fin de leur repas, elle ne se tourna plus vers moi et partit avant que je n'accompagne mes frères et soeurs à leur classe. Puis, je me dirigeais vers la mienne. Je regardais le hublot de la porte en vit que je n'étais pas en retard. Je pris une dernière et profonde inspiration devant la porte et le retint dans mes poumons tandis que j'entrais dans la petite salle chauffée

Je savais que je n'étais pas en retard car Mr Banners était encore en train d'installer le matériel de l'expérience d'aujourd'hui. La fille était assise à notre table, la tête toujours baissée, les yeux fixés sur le bloc note qu'elle gribouillait.
En approchant, j'examinai son croquis mais ça ne ressemblait à rien. Juste un griffonnage aléatoire de boucles dans d'autres boucles.

Peut-être qu'elle était distraite, peut-être qu'elle pensait à autre chose ?

Je tirai ma chaise en m'efforçant de faire un maximum de bruit, la laissant grincer contre le lino; les humains préfèrent généralement que l'approche de quelqu'un soit signalée par un bruit et au moins elle sut que j'étais arrivé sans avoir à lever les yeux.

Je sus qu'elle avait entendu le grincement de ma chaise; elle ne tourna pas la tête, mais sa main loupa une des boucles qu'elle était en train de dessiner, interrompant le mouvement continu de son poignet.

Pourquoi ne levait-elle pas les yeux vers moi?

Peut-être qu'elle avait peur.

- Bonjour, Dis-je avec la voix tranquille, essayant de la mettre à l'aise pour qu'elle pense qu'elle avait imaginé toutes les réactions que j'avais eu à son égard à notre premier contact.

J'y ajouta ce sourire polit qui étirait mes lèvres sans découvrir mes dents.
Elle leva alors ses yeux bruns et profonds, et son regard – déjà déconcertant – était plein de questions silencieuses. Cette même expression qui m'obsédait depuis une semaine.

Au moment où ses yeux brun d'une profondeur fascinante rencontrèrent mon regard, je réalisais la haine – cette haine que je m'étais imaginé que cette fille méritait simplement parce qu'elle existait - s'était évaporée. Maintenant que je ne respirais pas, que je ne goûtais pas son parfum, je ne pouvais plus concevoir qu'une personne aussi vulnérable puisse être haïssable.

Ses joues commencèrent à rosir, et elle ne dit rien.

Je gardais mes yeux sur les siens, me concentrant sur ses questions refoulées, et essayant d'ignorer l'appétissante teinte que ses joues avaient prise. J'avais assez d'air pour pouvoir parler un moment sans reprendre mon souffle.

- Je m'appelle Edward Cullen, Dis-je alors que je savais pertinemment que je ne lui apprenais rien. C'était une manière courtoise de commencer. Je n'ai pas eu la chance de me présenter, la semaine dernière. Tu dois être Bella Swan.

Elle sembla perdu – il y avait à nouveau une petite ride entre ses yeux.

Je continuais de dessiner sur mon cahier sans vraiment prêter attention à ce que je faisais. Mes pensées étaient toute diriger vers Edward. Allait il encore une fois avoir ce regard aussi noir envers moi ? Allait il encore être aussi furieux ? Je n'en savais strictement rien, le regard qu'il m'avait jeter tout à l'heur était dénué de froideur mais bon il avait peut être feint son dégoût envers moi. Quelques instants plus tard j'eus beau entendre très nettement qu'on tirait le tabouret voisin, je restai concentrée sur mes dessins, mais ma main eu un raté quand je l'entendis s'asseoir à côté de moi.
Je fis mine de rien et me concentra sur mes dessins pour éviter de lever les yeux vers lui et rencontré son regard noir. Je me cachais soigneusement derrière la tenture de mes cheveux comme à mon habitude. Maintenant que je faisais attention à mes dessins je remarquais que je n'avais fais que de petite boucle continue, et une seul était difforme suite au raté de mon poignet.

-Bonjour. Murmura une voix harmonieuse.

Je me rendis compte que c'était la première fois que j'entendais sa voix. Je redressais la tête stupéfaite et complètement dérouté, qu'il m'eût adressé la parole. Il se tenait aussi loin que possible de moi, comme la dernière fois, mais son siège était complètement tourné vers moi. Ses cheveux étaient encore mouillés et ébouriffés, pourtant, il donnait l'impression de sortir d'une pub pour un gel coiffant. Ses yeux étaient dénués de colère et de fureur ce qui me fit me sentir un peu mieux.
Son visage éblouissant était ouvert et cordiale, un Léger sourire étirait ses lèvres parfaite. Seul ses yeux restait quelque peu prudent.

- Je m'appelle Edward Cullen. Je n'ai pas eu la chance de me présenter, la semaine dernière. Tu dois être Bella Swan. Poursuivit-il comme je ne répondais pas, toujours aussi stupéfaite.

J'étais complètement perdu. Avais-je rêver ? Car il était d'une politesse exquise. Il attendait que je réagisse, malheureusement je ne trouvais rien de conventionnel à dire.

-D'ou...d'ou connais tu mon nom ? Bredouillais-je difficilement.

Il éclata d'un rire séduisant suite à ma question. Mais ce qui m'avais dérouté c'est qu'il ne m'avait pas appeler Isabella, mais Bella. Tout le monde m'avais appeler comme cela la première fois. Et Charlie ne devait pas m'appeler autrement derrière mon dos.

-D'ou...d'ou connais tu mon nom ?

Bella avait mit un moment avant de comprendre ce qu'il lui arrivait. J'avais vraiment du la terrifier. Elle avait poser sa question, certainement la seule réponse qu'elle avait trouvé à la mienne, d'un voix tremblante et troublée...
Je me sentais quelque peu coupable tellement elle était sans défense, innocente et fragile. Pour la détendre, je ris gentillement- les humains aimaient à entendre ce son- tout en étant prudent de ne pas montrer les dents. Je l'avais perdu d'avantage avec mon rire mais je répondis tout de même à sa question.

- Oh ce n'est un secret pour personne. *Elle devait forcément avoir remarqué qu'elle était devenue le centre de toutes les attentions dans cet endroit monotone.* Tu étais attendue comme le messie, tu sais.

Elle eut une légère grimace comme si cette information la dérangeait. Je supposais que, si elle était aussi timide qu'elle semblait l'être, devenir l'objet de tous les regards devait sûrement être une épreuve pour elle. La plupart des humains ressente l'inverse. Ils ne voulaient pas être exclu du troupeau, mais en même temps ils imploraient qu'on mette en valeur leur individualité.

Peut être que Bella Swan était différente. Elle semblait l'être en tout cas... Je ne pouvais qu'utiliser ce verbe avec elle comme je m'agaçais toujours de ne pas pouvoir la lire et devais donc lui soutirer des informations au lieu de les entendre par moi même.

Je n'avais pourtant pas l'impression qu'elle avait envie de me voir comme ma soeur me l'avait prédis... Mais peut être interprétais- je mal ses mimiques?...

J'étais complètement étourdis par son comportement. Je ne le comprenais décidément pas. J'avais du mal néanmoins à baisser les yeux maintenant, il était tellement fascinant. Tous était séduisant en lui même son rire. Quand il me rappela que mon nom était un secret pour personne et que j'étais attendue comme le messie ici dans cette petite ville, je grimaçai guère étonnée.
Je n'aimais pas être au centre de l'attention des gens, je préférais me fondre dans la masse et me faire oublié car j'étais assez timide et je préférais qu'on ne m'embarrasse pas avec des questions inutiles. J'étais une solitaire et je le savais. Mais malheureusement comme je mis étais attendu, durant mon premier jour au petit lycée de Forks je n'étais pas passé inaperçus, sa avait été tout le contraire.

-Ce n'est pas ça. Pourquoi Bella ? Réussis-je à articuler.

Cela m'avais tellement intrigué qu'il m'appelle Bella et non Isabella. Apparemment il avait entendu parlé de moi bien plus que ce que je m'imaginais pour connaître mon surnom. J'observais son visage sans imperfection, attendant sa réaction.
A vrais dire maintenant je n'avais plus peur de lui, en quelque sorte je n'avais jamais eu peur de lui. Je pouvais le regardé sans trop de crainte du à son regard car maintenant il était dénué de fureur et de colère mais il restait tout de même prudent ce que je ne comprenais pas.

-Tu préfères Isabella ? Me demanda t'il soudain.

-Non, mais je pense que Charlie....mon père....ne m'appelle pas autrement derrière mon dos. Du moins, c'est ainsi que tout le monde ici paraît me connaître.

Essayai-je d'expliquer, tout en ayant l'impression d'être une crétine. Qu'es qu'il en avait à faire de qu'elle était mon nom ou de comment je voulais qu'on appelle. "Tu es complètement stupide Bella", pensais-je.

- Ce n'est pas ça, Dit-elle. Pourquoi Bella ?
- Tu préfères Isabella? Demandai-je

J'étais soudain perplexe. Comme je ne pouvais pas voir ce qui se cachait derrière cette question, je me disais que je m'étais trompé peut être... Mais elle avait tant de fois reprit les personnes qui l'appellaient Isabella...
Je ne comprenais pas. Elle avait pourtant clarifié sa préférence pour ce surnom de nombreuses fois depuis le premier jour. Les humains étaient-il tous aussi incompréhensibles lorsqu'on ne pouvait pas lire dans leurs pensées ?

- Non, répondit-elle en secouant légèrement sa tête. Son expression – si je la lisais correctement – était déchirée entre la gêne et la confusion. Mais je pense que Charlie...mon père...ne m'appelle pas autrement derrière mon dos. Du moins, c'est ainsi que tout le monde ici paraît me connaître.

Sa peau se colora d'une ombre encore plus rose mais je continuais de la regarder, luttant.

- Ah bon, finis-je par dire maladroitement avant de détourner les yeux pour fuir son visage.

Je venais juste de réaliser ce que sa question signifiait réellement: j'avais fait un faux pas – commis une erreur. Si je n'avais pas espionné toutes les pensées et les conversations la concernant depuis le premier jour, alors je l'aurais appelé Isabella, comme tout le monde. Cette erreur, elle l'avait remarquée.
Je fus soudain extrêmement gêné. Elle avait trouvé la faille de mon raisonnement à une vitesse incroyable. Etonnement perspicace, en particulier pour quelqu'un qui était sensé être terrifiée par ma proximité.
Mais il y avait autre chose. Quelque chose de beaucoup plus problématique que toutes les hypothèses qu'elle pouvait faire à mon sujet.

J'étais à court d'air. Si je voulais à nouveau lui parler, il allait falloir que je reprenne mon souffle. Ca allait être dur d'éviter de lui parler. Malheureusement pour elle, partager cette paillasse avec moi faisait d'elle ma partenaire, et nous allions devoir travailler ensemble aujourd'hui. Il aurait semblé étrange -et incroyablement discourtois de ma part– de l'ignorer durant l'expérience. Ca ne ferait qu'accroitre sa peur et ses doutes.

Je mis le plus de distance possible entre ma tête et elle sans pour autant bouger ma chaise. Je me durcis, verrouillant chacun de mes muscles pour qu'ils restent à leur place, puis aspira une grande bouffée d'air, respirant uniquement par la bouche.

Ahh !

C'était vraiment très douloureux. Même sans sentir son odeur, ma langue pouvait goûter son parfum. Soudain ma gorge s'enflamma à nouveau, et le désir exactement aussi fort qu'au premier jour.
Je serrai les dents et essayai de reprendre contenance.

- Allez-y, Intima Mr Banner.

J'eus tout de même un sourire en entendant son invitation à commencer notre travail de groupe. Si il savait ce que j'aurais put faire à cet instant précis, il ne m'aurait jamais dit "Allez-y". Mais ce fut de courte durée.
J'avais l'impression de devoir rassembler tout le self-contrôle que j'avais aquis en plus de soixante-dix ans pour réussir à me retourner vers la fille -qui fixait la table– et pour lui sourire.

- Les dames d'abord? Proposai-je

Elle leva la tête et pâlit face à mon expression, ses yeux écarquillés. Y'avait-il quelque chose qui clochait dans mon expression? Est-ce que je lui faisais encore peur? Elle ne pipa mot.

- A moins que tu préfères que je commence, Dis-je calmement.

Je m'étonnais moi même tellement j'étais calme et s'en était étrange... Mais mon sourire s'effaça en voyant son visage prendre une couleur apétissante à nouveau et je me mis à fixer les lamelles.

-Ah bon.
Répondis Edward à ma stupide remarque sur mon nom et sur le fais qu Charlie ne devait pas m'appeler autrement dans mon dos.

Je sentis mes joues s'enflammer, j'étais vraiment stupide. Pourquoi lui avais-je dis sa. J'aurais du me douter qu'il connaissait déjà mon surnom, depuis qu'il avait tourné parmi toute les personnes que je connaissais. Edward détourna les yeux fixant la paillasse apparemment dans ces pensées. Et zut la seul fois ou il me parlait j'avais réussis à le faire fuir en quelque sorte. Je finis par détourner les yeux penaude.
Par bonheur M. Banner débuta son cours à cet instant, et je m'appliquai à suivre pour ne plus pensée à ce que je venais de faire. M. Banner observa la classe en attendant le silence puis il nous expliqua que les lamelles des boîtes étaient mal rangées. Nous devions identifier les différentes étapes de la mitose à laquelle étaient soumises les racines d'oignons qu'elles renfermaient et rétablir l'ordre de la division cellulaire. Nous étions censés travailler à deux, reporter nos résultats sur le polycopié fourni, le tout en vingt minutes et sans utiliser nos livres.

-Allez-y. Conclut M. Banner en faisant un geste englobant l'ensemble de la classe.

-Les dames d'abord ? Me proposa Edward.

Je tournais doucement la tête vers lui, il me souriait, son sourire était si beau que je le dévisageai comme une idiote. J'étais complètement éblouis par lui et son splendide sourire.

-A moins que tu préfères que je commence. Reprit-il vu mon manque de réaction.

Son sourire se fana. Visiblement, il s'interrogeait sur mes capacités mentales. Qu'es que je pouvais être idiote dans ces moments la. En réalité c'est la première fois que je vivais cela. Aucune homme ne m'avais bouleverser rien qu'en me souriant. Il fallait que je me reprenne.

-Non, aucun problème. Protestai-je en piquant un fard.

C'était de la frime. Un peu. J'avais déjà mené ce genre d'expérience, ou plutôt celle la en particulier. Sauf que ce n'étais pas des racines d'oignons. Mais je savais quoi chercher. Ca devait être facile. Je pris le microscope et le fit doucement glisser jusqu'à moi. Prenant la première lamelle, je l'insérai sous le microscope et ajustai rapidement l'oculaire. Un coup d'oeil me suffit. Pendant tout ce temps j'avais remarqué qu'Edward me fixais avec attention, je me sentais gêner. Mais j'essayai tant bien que mal de resté calme et de ne pas m'empourprer.

-Prophase. Décrétai-je avec assurance.

-Ca t'embête si je regarde ? Intervint Edward au moment ou ma main ce dirigeais vers le microscope.

J'allais retirer la lamelle pour en assurer une autre quand sa main s'empara de la mienne pour arrêter mon geste. Ses doigts étaient glacés, à croire qu'il les avait plongés dans un congélateur avant le cours. Mais ce n'étais pas pour cela que je me libérai de son emprise à toute vitesse - son contact m'avait brûlée comme une décharge électrique.

-Désoler. Marmonna-t-il en me lâchant aussitôt.

Ce contact avait été tellement étrange, déjà sa peau était glacé et de deux son contact m'avait brûlée. Comme une décharge électrique, sa avait provoqué des frissons dans tout mon être. Mais en y repensant ca n'avais pas été désagréable bien au contraire.

- Non, Dit-elle, en rougissant à nouveau. Aucun problème.

Je ne vis pas ce qu'elle faisait et ne pouvais pas l'entendre non plus. Mais je pouvais imaginer qu'elle venait de regarder dans le microscope parceque je l'entendis dire:

- Prophase

Puis, elle commença à enlever la lamelle, alors qu'elle ne s'y était pas vraiment attardé.

- Ca t'embête si je regarde?

Instinctivement – stupidement, comme si j'étais de sa race – je pris sa main pour l'empêcher d'enlever la lamelle. Pendant une seconde, la chaleur de sa peau brûla la mienne. C'était comme une décharge électrique – elle était sûrement bien plus chaude que la moyenne. Je sentis cette chaleur s'emparer de moi et suivre le cours de mon bras alors qu'elle retira nerveusement sa main de la mienne.

- Désolé, Marmonnai-je entre mes dents serrées.

Ayant soudain besoin d'avoir quelque chose sur quoi me focaliser, j'attrapai le microscope et jetai un bref regard dans l'oculaire. Elle avait raison.

- Prophase, Confirmai-je.

Je ne savais pas si je pouvais la regarder sans perdre le contrôle. Respirant aussi calmement que possible entre mes dents grinçantes et essayant d'ignorer la soif qui me dévorait, je me concentrai sur le cours. J'écris alors le résultat sur la feuille polycopiée tout en pensant fortement au résultat que l'on venais de trouver...

Mais je ne pus m'empêcher de me poser la question. A quoi pensait-elle, là, maintenant ? Qu'avait-elle ressentit, lorsque j'avais effleuré sa main? Ma peau devait sûrement être glaciale – repoussante. Je ne pu m'empêcher de me demander pourquoi elle semblait si calme. Quelque part, cela me frustrait de voir qu'elle pouvait garder autant de self contrôle à mon contact alors que je n'avais même pas réussi à rester à côté d'elle à notre premier cours de biologie...

Je me remis à examiner la seconde lamelle.

- Anaphase, Décrétai-je pour moi-même avant d'écrire la réponse sur la seconde ligne.
- Je peux? Demanda-t-elle.

Je levai les yeux vers elle, et fut surpris de la voir attendant patiemment, une main à moitié tendue vers le microscope. Elle n'avait pas l'air effrayée. Est-ce qu'elle pensait sérieusement que je m'étais trompé? Je ne pus m'empêcher de sourire devant le regard plein d'espoir qu'elle avait lorsque je fis glisser le microscope dans sa direction. Elle regarda dans l'oculaire avec une ardeur qui eut vite fait de se refroidir. Les coins de sa bouche descendirent en une moue déçue.

- Troisième lamelle ? Demanda-t-elle, sans lever les yeux du microscope, mais en levant sa main.

Je laissai tomber la lamelle suivante dans sa main, faisant attention à ne pas laisser ma peau s'approcher trop dangereusement de la sienne cette fois. Assis près d'elle, j'avais l'impression d'être à côté d'une lampe brûlante. Je me réchauffais, et petit à petit, la température de mon corps augmentait. Tout comme elle l'avait fait la première fois, elle ne regarda pas la lamelle bien longtemps.

- Interphase, Dit-elle nonchalamment avant de pousser le microscope vers moi.

Elle ne toucha pas au polycopié, mais attendait que j'écrive la réponse. Je vérifiai. Elle avait encore raison.

Nous finîmes l'expérience ainsi, parlant chacun son tour, un mot à la fois sans jamais rencontrer le regard de l'autre. Nous étions les seuls à avoir finit – les autres dans la classe rencontraient quelques difficultés.

Mike Newton semblait souffrir d'un horrible trouble de la concentration – il essayer de nous espionner, Bella et moi.

*J'aimerais qu'il retourne d'où il vient* pensa Mike, me fusillant du regard.

Hmm, intéressant. Je n'avais pas réalisé que ce garçon développait une telle haine à mon égard. C'était un sentiment récent, en rapport avec la récente arrivé de la fille semblait-il. Encore plus intéressant, je me rendis compte – et ça m'étonnait au plus au point – que cette haine était réciproque.

Je dévisageai à nouveau la fille, impressionné par l'effet bouleversant et ravageur que, en dépit de son incroyable et inoffensive banalité, elle produisait sur ma vie. Ce n'était pas que je ne comprenais pas la réaction de Mike. Au contraire, elle était plutôt jolie...d'une manière peu commune. Son visage était mieux que beau, il était intéressant. Il n'était pas totalement symétrique – son menton étroit n'était pas tout à fait au milieu de ses paumettes larges; ses couleurs viraient d'un extrême à l'autre par le contraste clair-obscur qu'offrait ses cheveux et sa peau; mais par-dessus tout, il y avait ses yeux, débordants de secret silencieux...

Des yeux qui soudain se mirent à fixer les miens.
Je soutins son regard, essayant d'en extraire ne serait-ce qu'un seul de ses secrets...

Après ce premier contact avec sa peau, qui m'avais brûler, Edward ne renonçât pas pour autant à se saisir du microscope. Chancelante, je l'observais mener son examen encore plus rapide que le mien. Espérais t'il réellement que je me sois tromper pour qu'il est raison. Ou doutait t'il réellement de mon aptitude mentale. Je n'arrivais pas vraiment à le savoir car il ne fit aucun commentaire, et son expression ne trahissais rien.

-Prophase. Acquieça-t-il.

Il finit par inscrire soigneusement ce résultat dans la première case du polycopié. Il retira la lamelle pour en positionné une nouvelle. Son examen fut aussi rapide que le précèdent.

-Anaphase. Annonçat-t-il en écrivant déjà la réponse sur la feuille.

-Je peux. Demandai-je d'une voix qui ce voulait neutre, une main à moitié tendu vers lui.

Je ne comptais pas me laissé faire comme ça, il avait douter de moi alors pourquoi je ne douterais pas de lui. En réalité je ne doutais pas vraiment de lui mais je voulais qu'il est tord car il faisait preuve d'une assurance qui m'exaspérais. Avec une moue narquoise il fit glisser doucement l'appareil vers moi. Je m'empressai de vérifier. Bon sang il avait raison ! J'en fus déçue.

-Troisième lamelle. Exigeai-je en tendant ma main vers lui.

Il me passa la lamelle en prenant soins de ne pas entrer en contact avec ma peau. Je retirais rapidement l'ancienne lamelle pour positionner la nouvelle. Je fus aussi brève que possible.

-Interphase. Pronostiquai-je avec assurance.

Je lui cédai le microscope, en le faisant doucement glisser vers lui, pour qu'il vérifie mon verdict, car je savais pertinemment qu'il me l'aurais demander. Cette perspective me fit légèrement sourire. Il contrôla donc mon verdict puis il le reporta sur le polycopié. J'avais vu juste encore une fois. J'aurais pu reporter la réponse sur la feuille à sa place pendant son observation mais je ne voulait pas entacher la feuille avec mes pattes de mouches, alors que son écrire était soigneuse et belle. Nous finîmes l'expérience dans le même cadre, ne parlant que chacun notre tour, ne prononçant qu'un seul mot à la fois, et surtout prenant soigneusement soins de ne pas croisé le regard de l'autre. Nous eûmes finis avec les autres. Je jetais un bref coup d'oeil à Mike qui était en train de comparé deux lamelles avec sa partenaire, et un des groupes de travail avait ouvert leur livre en douce sous la table.
J'eus donc tout le loisir de m'obliger à ne pas dévisager mon voisin, sans réelle succès. J'étais entrain de l'observer en douce quand je m'aperçus qu'il me contemplait avec cet air de frustration inexplicable, qui m'avait déjà intriguée. Nous nous soutînmes du regard, bizarrement je n'avais pas envie de détourner les yeux. J'étais comme attiré par lui. Tout à coup, je crus deviner ce qui avait changé en lui.

-Tu portes des lentilles non ? M'exclaimai-je tout à trac.

Cette réflexion inattendue parut le désarçonner.

-Non

-Ah, bon. Tes yeux sont différents, pourtant.

Haussant les épaules il détourna la tête. Malgré tout, j'étais convaincue qu'il y avait quelque chose de nouveau en lui. Je gardais un vif souvenir de la noirceur terne de ses pupilles lorsqu'il m'avait toisée. Une couleur qui tranchait sur sa pâleur et ses cheveux blond vénitien. Aujourd'hui ses yeux étaient d'un teinte complètement différente. Un ocre étrange, plus soutenu que du caramel mais panaché d'une nuance dorée identique. Je ne me l'expliquai pas à moins qu'il m'ai mentit sur ses lentilles. Pourquoi l'aurai-t-il fait, cependant ? Ou alors Forks me rendait folle. Baissant les yeux je remarquai qu'il serrait les poings.
Intrigué par notre inactivité M.Banner s'approcha de notre paillasse. Par-dessus nos épaules, il découvrit notre imprimé dûment complété et examina de plus près nos réponses.

-Laisse-moi deviner, Edward, tu as estimé qu'Isabella ne méritait pas de toucher au microscope ? Insinua-t-il.

Mais qu'es qu'ils avaient tous avec mes aptitudes mentales. J'avais l'air d'une idiote ou quoi ?

-Bella. Le corrigea Edward. Et détrompez-vous, elle en a identifié trois sur cinq.

Sujet: Re: Comportement Étrange Lun 16 Mar 2009 - 3:16

- Tu portes des lentilles, non?

La question me tomba dessus d'un seul coup. Elle me l'avait poser sur le ton de la conversation et je trouvais cette constatation étrange venant d'elle. Je n'arrivais pas à savoir pourquoi elle me posait cela alors je lui répondis tout de même en souriant presque à l'idée d'améliorer ma vue:

- Non.
- Ah bon, commenta t elle d'une voix légère et basse. Tes yeux sont différents pourtant.

Je fus à nouveau douché de me rendre compte je n'étais apparemment pas le seul à essayer de dénicher des secrets aujourd'hui. Je fus soudainement mal à l'aise et me mis à gesticuler sur mon siège avant de hausser les épaules et de fixer soudainement le professeur qui faisait sa ronde entre les différentes tables de travail...

S'était d'une évidence flagrante pour eux qui se risquaient à regarder mes yeux qu'ils étaient en effet différent depuis notre dernière rencontre. J'avais passé mon week end loin de Forks pour pouvoir chasser et ainsi résister à la tentation de me remettre à imaginer des scénarios encore plus démanciels que la première fois. J'avais dut chasser toutes marques de soif. Je m'étais empiffré de sang d'animaux, et pourtant face à l'arôme scandaleusement délicieux qui émanait d'elle, mon désir était intact. Cependant, la dernière fois que j'avais rencontré son regard, mes yeux avaient été rendu noirs par la soif qui me dévorait. Maintenant que mon corps baignait dans le sang, mes yeux avaient pris une teinte or plus chaude. Une lumière ambre venant de ma tentative désespérée de faire mourir ma soif.

Une deuxième erreur de ma part... Si j'avais vu ce qui se tramait derrière sa question, j'aurais tout simplement répondu par l'affirmative.

Ca faisait deux ans que je m'asseyais à côté d'humains dans ce bahut, et pourtant elle était la première qui m'avait assez observé pour remarquer ce changement de couleur. Comme je l'ai dit, il fallait être près à s'approcher de moi pour pouvoir remarquer ce changement. Elle l'avait fait... Les autres, quand ils admiraient notre beauté, baissaient soigneusement les yeux lorsque nous leur rendions. Ils nous regardaient de loin, ignorant instinctivement les détails étranges de notre apparence pour se complaire dans leur ignorance. L'ignorance faisait le bonheur de l'esprit humain.

Mais pourquoi diable fallait-il que ce soit cette fille qui en vît trop ?

M. Banner s'approcha de notre table. Reconnaissant, j'inhalai le courant d'air frais qu'il apporta avec lui avant que celui-ci ne se mélange à son odeur.

- Laisse-moi deviner Edward, dit-il en regardant nos réponses, tu as estimé qu'Isabella ne méritai pas de toucher au microscope ?
- Bella, le corrigeai-je automatiquement. Et détrompez vous, elle en a identifié trois sur cinq.

Puis, sceptique, Mr Banner se tourna vers Elle.