Dis moi quelque chose...

J'avais dut m'absenter quelques jours. Mais ces quelques jours m'avaient parus durer une éternité. De plus, ils n'avaient servi à rien. J'y avais seulement revu Tanya, une "amie de la famille"... Elle était amoureuse de moi et pensait que je revenais pour elle...

Si elle savait la pauvre.

La seule image qui avait occupé mon esprit ces jours ci était les même yeux chocolat qui me fixaient... Le même visage si pâle... La même odeur qui m'avait tant obsédée... Je ne pouvais rien y faire. Maintenant que je l'avais rencontré, je devais faire avec. Alors je m'étais enfin décidé à rentrer auprès des miens, quittant les Russes de Dénali.
La neige de ce pays désertique et l'acceuil qui m'avait était reservé par Irina et Kate, ainsi que celui de Tanya, bien qu'agaçante, m'avait fait grand bien mais les autres me manquaient et je devais certainement leur manqué moi aussi...

Lorsque j'étais arrivé, son visage avait été là, une fois installé, elle m'avait suivit dans mon esprit, et maintenant que je repartais, j'allais devoir la revoir... De toute façon, cette situation de lache ne m'avait pas plus du tout. Ca n'était pas moi.
Le Edward que je connaissais faisait face au difficultés! Et c'est ce que j'allais faire.

La personne que je vis et voulais voir la première fut Alice. Elle avait dut attendre et entendre mon arrivée.
Elle me regardait depuis le porche mais ne bougea pas et ne pipa mot...
Je vint me mettre près d'elle mais la seule chose que je pus dire fus:

- Petite soeur... Dis moi quelque chose...

Plusieurs jours qu'il était parti. Ce lâche, parti parce qu'elle l'obsédait! Mais est-ce-que c'était bien Edward, notre frère qui était parti se réfugier en Russie près des Dénali.... Et voilà qu'il revenait. Personne n'avait compris son départ à la maison, cela avait effondrée Esmé et Jasper avait eu beaucoup de mal à calmer Rosalie. Moi même avait eu du mal à comprendre son geste.

De la peur? De la tristesse? Que pouvait-il bien ressentir? Qu'est-ce-qu'il lui était passé par la tête?

Maintenant que je savais qu'il rentrait je l'attendais sur le porche. J'avais décidé de ne pas bouger, de ne rien dire. J'étais en colère mais quand je le vis arriver sur le porche c'était bien pire!!! J'essayais de ne laisser passer aucune bonne pensées dans ma tête. Il ne devait pas savoir que j'étais soulagée, il devait me prendre pour très en colère. Surtout qu'elle augmenta quand il me demanda de dire quelque chose. Non! mais il se croyait où? Moi sa petite sœur n'allait rien dire!!! Qu'il court toujours aussi vite qu'il aille je ne dirais rien!!

Je me mordilla la lèvre en voyant le comportement qu'avait engendrer mon absence sur la seule personne qui, je le croyais, pouvais me comprendre. Alice avait l'air en colère mais je savais qu'elle se retenait de me montrer son soulagement. Même si ça avait été un court moment, elle y avait pensé et ça me suffisait.

Je lui décocha un léger sourire, bien que triste.

- Je sais que je n'aurais pas du mais je ne voulais pas voir Carlisle éffondré en voyant le massacre que j'aurais commi si je n'étais pas parti... Et je sais que tu m'as vu le faire toi aussi, m'excusais je en la regardant tristement. La tuer n'est pas la bonne solution et j'avous que fuir n'en était pas non plus une... Mais je suis rentré maintenant et je ferais tout mon possible pour...

Je dut m'arrêter en entendant les pensées d'Alice. Elle voulait me prendre dans ses bras en cet instant et je savais que si elle avait put pleurer, elle l'aurait fait pour me montrer à quel point ils avaient tous besoin de moi ici comme j'avais besoin d'eux. Et aussi que je leur avais manqué à tous.
Mais j'appris aussi que Rose avait agacé tout le monde par ma faute. Elle n'était certainement pas prête à me recevoir. Il était trop tôt pour ça et j'allais certainement avoir Emmett sur le dos. En même temps, j'avais le week end devant moi pour m'expliquer auprès des miens. Ceux que j'aimais de tout mon coeur (même si il ne battait plus). Nous étions une famille, connectée et inséparable.

Unis.

- J'espère que tu me pardonneras petite soeur... J'ai besoin de toi pour redevenir moi et je sais que tu le sais... Tu es mon aide la plus précieuse pour que je me reprenne...

Il avait l'air triste et cela me fit perdre de ma colère. Ce grand frère qui malgré sa bêtise était comme même de ma famille. Je voulu le prendre dans mes bras, pleuré mais j'aurai ainsi cédé et je n'en avais pas envie.

Les paroles qu'il lança toucha mon cœur mort et je compris qu'il avait besoin de moi. Je le pris dans mes bras.

-T'en fais pas. Je comprend. Ils comprendront aussi. Car je savais qu'il avait peur de la réaction de la famille. Je resserrais mon étreinte. Il avait besoin de moi et aurai besoin de moi durant ce week-end car personne n'allait être très content. Raconte moi tout. Tu sais que tu peux compter sur moi et d'ailleurs je m'excuse de t'avoir accueilli aussi froidement.

Je le regarda dans les yeux en attendant qu'il me raconte pourquoi exactement il avait fui et qu'est-ce-que lui était passé par la tête bien que je sois à peu près sûre de l'ordre des choses.

Alors je commençais mon récit sur mon départ précipité.

Je m'excusais de ne pas lui avoir ouvert la portière de la Volvo mais aussi que si je l'avais laissé entrer, elle ne m'aurait sans doute pas laisser partir.
Puis, lui avouais que en partant, je ne savais pas vraiment où j'allais. Je devais partir et là était mon but. Je devais fuir. Alors, je lui racontais que Tanya avait été heureuse au début avant de désanchanter... Je l'avais rendu triste.
Je lui dis à quel point Tanya, Irina et Kate m'avaient bien acceuillit là bas sans comprendre, comme elle, mon attitude. Tanya croyait toujours que je venais pour elle, pour la voir et lui dire que je partageais ses sentiments mais il n'en fut rien et je dus la laissé désespérée...

Alors, Alice me posa la question qui lui tenait le plus à coeur. Elle me demanda pourquoi j'étais partit.

-Si je suis parti c'est parceque c'est la seule solution que j'avais trouvé pour ne pas décevoir les miens. Je savais que si j'étais resté, Carlisle aurait été dans l'obligation de vous trouver une nouvelle vie. Tu m'as vu dans mes horribles manoeuvres Alice, je ne pouvais pas me laisser faire ça alors je n'ai pas réfléchi... Je suis parti pour ne pas vous décevoir...

Je savais très bien qu'Alice allait me dire que jamais je ne les aurais déçu, qu'on aurait pu trouver une solution tous ensemble. Mais la au moins, je n'avais gêné personne et je m'étais écouté. J'avais encore un week end pour me préparer avec leur aide.

Me préparer face à ces grands yeux marrons, cette odeur obscédante qu'il ne l'était pas tant que ça pour eux...

Il commença son récit. Il était vraiment sincère. Je l'écoutais attentivement me faisant des commentaires car je savais qu'il les entendait. Après qu'il eu fini son explication, je ne savais plus quoi dire alors je pensa.

*Edward. Tu sais que si tu avais agi on aurait trouvé une solution, tu fais parti de la famille et nous aurions eu vite fait de t'aider. Tu le sais. Ne pense pas que tu nous aurai gêné. Tu nous plus gêné de partir que si tu étais resté.*

Je savais qu'il prenait en compte mes pensées et quand je vis un petit sourire ce dessiné sur son visage je lui rendis.

-Viens rentrons. Je l'entraina dedans et nous marchons jusqu'à la cuisine où nous attendaient Jasper, Rosalie, Emmett et Esmé. Carlisle n'était pas là, surement à l'hôpital. Tous le regardait.